Nathalie aide Jérémy à faire son devoir de Maths. Malheureusement, plus elle essaie de l’aider plus elle sent que c’est elle qui fait le devoir. L’esprit de Jérémy semble chercher sans relâche un moyen de fuir ce moment. Elle lui répète alors de se concentrer, sans succès.
Pourquoi ? Que se passe-t-il ? Que faire ?
Comme nous le verrons dans cet article, la concentration n’est pas un processus simple que nous pouvons prendre pour acquis au point de rabaisser toute personne ayant du mal, surtout les enfants.
Commençons par une présentation du concept.
La concentration, c’est quoi?
Dans mon article précédent sur la zone de confort (disponible ici), je parle de notre relation avec notre inconscient. Et dans ce post instagram, je reviens sur l’expression “ouvrir son esprit” (lien du post).
Pour résumer l’idée, prenons un résultat scientifique. Si, en une seconde, notre corps reçoit 1 000 000 d’informations via nos sens, nous ne pouvons avoir conscience que d’une seule information dans cette seconde (les nombres ont été simplifiés car ce qui intéresse ici est l’ordre de grandeur). La concentration, c’est alors l’acte de choisir l’information dont nous souhaitons avoir conscience.
Se concentrer revient ainsi à “fermer” notre esprit, au point de ne plus considérer consciemment les autres informations. Mais, comme précisé dans le post Instagram, notre esprit est toujours ouvert car notre inconscient continue de gérer les 999 999 informations restantes au point de parfois nous déconcentrer, nous distraire (encore une fois, les nombres ne servent qu’à illustrer l’ordre de grandeur).
Nous sommes donc concentrés en permanence mais tout dépend du sujet et de la durée.
Pourquoi a-t-on du mal à rester concentré?
La compréhension du problème conduit naturellement à la solution. Il est alors pertinent d’étudier les deux paramètres qui perturbent notre concentration : le sujet (ce sur quoi on se concentre) et la persévérance (la durée de notre concentration).